A l’inverse de la Haute-Cornouaille et du Kan ha Diskan où seul un couple de chanteurs s’exprime, il existe dans d’autres terroirs de Basse-Bretagne, et en particulier dans le Vannetais, une forme de chant à répondre. Dans ce cas, un meneur chante et c’est l’assistance qui, collectivement, répète le vers et la phrase musicale.
Cette manière de faire se pratique tant pour accompagner la danse que pour des chansons simplement à écouter ou à soutenir la marche.
Si le Kan ha diskan a l’avantage d’assurer une rythmique absolue, ici l’intérêt réside dans le fait que tout le monde peut participer au chant à la suite du meneur. Point n’est besoin d’être un bon chanteur ou de connaître les textes par cœur pour participer au chant. En outre, le forme musicale contribue à la mémorisation des chants par la collectivité.
Dans cette forme d’expression, c’est la totalité du répertoire chanté qui peut être utilisé : gwerzioù, chansons d’amour ou sur tout autre sujet, chansons satiriques, chansons à la dizaine, etc…