RESISTANCE

1941-1944

Nom commun devenu terme symbolique, la Résistance désigne le mouvement historique qui a porté les peuples à rejeter l’oppression des armées d’occupation nazies au cours de la guerre de 1939-1945. Très peu nombreux et isolés au départ, les résistants ont commencé à se reconnaître et à se structurer en réseaux à partir de 1941, puis en mouvements à partir de 1942 pour aboutir à l’unification du Conseil national de la Résistance (C.N.R.) sous l’autorité de Jean Moulin. Le C.N.R. permit également de coordonner l’action de la Résistance extérieure de Londres (la France libre) avec celle de la Résistance intérieure. Celle-ci pratiquait le renseignement et le sabotage, et sous l’influence du parti communiste, l’action directe, aboutissant à des prises d’otages, qui donneront les premiers « martyrs » de la Résistance.

 L’année 1943 voit la répression décimer bien des réseaux en même temps que l’instauration du S.T.O. multiplie le nombre des résistants potentiels. 1944 enfin est l’année du soulèvement (tragédie du Vercors, maquis de Saint-Marcel et de Saffré) et du triomphe (libération de Paris), ainsi que celle de l’augmentation démesurée et souvent intéressée du nombre des résistants. Si le programme du C.N.R ne survit pas en tant que tel à la renaissance des partis politiques, même si le gouvernement du général de Gaulle en réalise une partie, il en reste un « esprit » que toute une génération porte et dont les « héros » vivent dans la mémoire collective.

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