INITIATION à la TOPONYMIE d’une commune par Tugdual KALVEZ
1.- LA RECHERCHE des toponymes:
La première chose à faire, c’est d’établir la liste des noms de lieux de la commune (voir avec la mairie), c’est-à-dire ceux des villages et lieux-dits, mais pas celle des parcelles (champs, prés, bois, etc.) beaucoup plus nombreux, ce qui est intéressant, mais souvent plus complexes à analyser (peu ou pas de formes anciennes, formes souvent évoluées = “déformées” par l’usage…).
Travaillons sur la Fiche de recherche de documentation toponymique. Vous pouvez la photocopier (une feuille par toponyme) ou la mettre dans l’ordinateur.
•-1- Le(s) cadastre(s).
Le cadastre fut lancé en 1807 ; on le nomme “l’ancien cadastre”. Il avait été décidé de le réviser tous cinq ans, ce qui se fait pour le cadastre actuel, mais, celui de St-Nolf, par exemple, date de 1830, révisé en 1936, puis en 2000. Le premier cadastre de Vannes s’est fait en deux fois.
Les cadastres anciens et modernes ont été mis sur internet.
Voici un exemple de référence au vieux cadastre de Vannes, p. 19 de mon livre sur Vannes: Bec er Yard = Beg er Yar, en bonne orthographe vannetaise, càd “le bec de la poule”. J’ai trouvé l’explication dans le vieux cadastre: la forme d’un champ, park Beg er Yar = “le champ au bec de poule”.
•-2- La liste de l’INSEE.
Il y a un recensement par département, regroupant toutes les listes communales.
Cette liste contient tous les noms de villages classés par commune, d’abord, et par ordre alphabétique, puis, à la fin de l’ouvrage, l’ensemble des toponymes des diverses communes du département, classés par ordre alphabétique également, le toponyme étant suivi du numéro départemental de la commune.
Certains noms de cette liste ne sont pas toujours des toponymes. Par exemple, à Langroez / La Vraie Croix, la mention d’un passage à niveau ; autre exemple, à Vannes, l’indication du chemin départemental N°779… Ils sont donc à enlever de notre relevé.
•-3- L’annuaire des téléphones :
Il ne donne pas souvent d’indications déterminantes, mais il peut parfois révéler des surprises…
•-4- La carte I.G.N. au 25.000e du secteur étudié.
Elle ne correspond pas toujours aux limites d’une commune. Par exemple, celle de St-Nolf se trouve sur trois cartes I.G.N.
•-5- Les cartes de Cassini.
Elles ont été réalisées au XVIIIe siècles, par César François Cassini, puis son fils Dominique Cassini.
Elles ont servi de modèle aux cartes d’Etat-Major qui ont suivi. Ainsi, la carte où figure La Vraie Croix date de 1787. On les trouve sur internet.
•-6- La consultation de “La noblesse bretonne”, de René de Laigle (15e-16e siècles).
C’est un ouvrage essentiel pour retrouver les formes anciennes des toponymes. Les noms de lieux évoluent, se modifient. Plus la forme est ancienne, plus on a de chance de trouver la bonne forme permettant l’interprétation du toponyme. Ce livre donne les Réformations et les Montres en Bretagne, de 1427à 1536. J’explique ces termes.
a) – La réformation
est une enquête administrative pour l’établissement de l’impôt qu’était le fouage, payé par maison ou “feu”, dans les paroisses rurales de Bretagne. Le terme “réformation” signifie l’action de modifier la liste des personnes imposables ou non-imposables. Les nobles en étaient exemptés, en revanche ils avaient le devoir de défendre militairement l’indépendance du pays, à la demande du Duc souverain de Bretagne. Les montres concernent ceux-ci.
b) – Les montres:
les possesseurs de fief devaient, au cours de ces montres, présenter leur armement, leur uniforme dont le casque, la cotte de maille, les gantelets, etc. soit une sorte de revue militaire. Ils pouvaient être astreints de compléter leur armement s’il était jugé insuffisant. Ex.: page 738, la montre de 1477, à St-Nolf.
Ces documents donnent les lieux d’habitation des personnes. Par exemple, la Réformation de 1536, page 742, à St-Nolf toujours.
•-7- Les registres paroissiaux: Baptêmes, Mariages & Sépultures.
Ils ont été établis à partir du 15e siècle et jusqu’à la Révolution, remplacés en 1792 par les registres d’état-civil. Ils étaient faits en double exemplaire, l’un pour la paroisse, l’autre pour l’évêché. On y trouve les noms des personnes, leur métier, leur village… Aujourd’hui, ils peuvent se trouver soit au presbytère de la paroisse, soit plus souvent aux archives de l’évêché, voire aux archives départementales.
•-8- Les documents d’archives départementales.
Ce sont des documents historiques. On les trouve dans les villes de préfecture : Vannes, Quimper, St-Brieuc, Rennes et Nantes. En outre, à Nantes, on trouve aussi les archives du Duché de Bretagne. Nombre de leurs documents ont été mis sur internet.
Les formes anciennes sont particulièrement importantes. L’étude des anciennes seigneuries de la commune, les aveux en particulier, ou les pièces notariées, les procès, etc. contiennent nombre de noms de lieux anciens.
L’aveu
est un acte écrit par lequel le seigneur reconnaissait quelqu’un pour vassal ou un vassal quelqu’un pour seigneur, ce qui lui permettait de bénéficier de la protection dudit seigneur. L’aveu était accompagné, à partir du XIe siècle, du dénombrement, acte décrivant le contenu du fief ; d’où la présence de noms de lieux dans cet acte.
Nous arrivons au bout de notre première partie du travail, la recherche des toponymes.
Tout un chacun peut se livrer à la quête des noms de lieux. Il n’est pas besoin d’être bretonnant pour cela. En revanche, pour leur interprétation, non seulement la connaissance du breton actuel s’impose, mais encore son histoire, son évolution, les dialectes. C’est la 2e partie de la démarche, un travail plus théorique, le plus difficile de cette entreprise.
Il faut travailler fiche par fiche, comparer les différentes formes du toponyme au cours du temps, émettre des hypothèses, chercher à les vérifier. Je ne vais pas entrer vraiment dans ce vaste sujet, mais voir avec vous les outils dont on dispose pour cette interprétation et il y en a de bons.
Je vais voir cela, à partir de la bibliographie de mon ouvrage sur les noms de lieux de Vannes (pages 83-84), càd la liste des outils d’interprétation des toponymes.
2.- L’INTERPRÉTATION DES TOPONYMES
• 1- La bibliographie…(pages 83-84)
• 2- On trouvera dans mes livres l’approche d’éléments courants avec lesquels sont construits certains noms de lieux. Ils se trouvent à l’intérieur de l’étude toponymique, inclus dans l’ordre alphabétique.
Par exemple, dans mon étude sur Vannes, voir page 21 le mot bod = il peut prendre deux sens différents ; s’il est suivi d’un nom d’arbre, il signifie “touffe, buisson” ; tel dans Bodkelenn, kelenn = houx. Par contre, s’il est suivi d’un nom de personne, il prend le sens de “résidence” ; comme dans Bodherin.
Prenons page 27, le mot coet, “bois”, forme ancienne, devenu koad en breton moderne. On en compte 240 en B5 et qui entre dans de nombreux composés: Coet Ruel (associé à un nom de personne, à La Vraie Croix) ; Cliscoet, à Vannes, etc.
Dernier exemple pour sa fréquence : les, lez, lis...
En fait, il y a deux mots différents: 1- le premier a le sens de “lisière, orée” (qui est près de) et de “limite”; il peut provoquer la mutation du second élément du toponyme ; ex. Lescastel, en Elven.
2- l’autre signifie “cour seigneuriale ou de justice” ; ex. Lesteno, à St-Nolf ; Lesvael, en Elven ; Luscanen, à Vannes (où les a évolué en lus ; p. 43 du livre).
On y trouve encore kloz (enclos) ; kêr (lieu habité) ; ti (maison) ; lann (lande ou un lieu consacré) ; poull (mare) ; prad (pré) ; lenn (lac) ou stank (étang), etc.
• 3- Par ailleurs, j’ai mis à la fin de chacun de mes livres un index analytique qui recense tous les éléments intéressant des noms de lieux étudiés dans le livre, classés par ordre alphabétique. Ils peuvent permettre aux aussi de trouver des pistes d’interprétation. Voir pages 79 à 82 dans mon livre sur Vannes.
Pour finir, voici l’exemple d’interprétation de trois toponymes.
♦ Les Roseaux :
Compris comme un nom de lieu français ; or, il n’y a ni eau ni roseaux en ce lieu, mais une colline ; il s’agit en réalité du pluriel du breton vannetais roz: rozeù signifiant “tertre, coteau, terrain en pente couvert de fougère ou de bruyère”. Le toponyme est donc Er Rozeù.
♦ Penrho, en Elven.
Les habitants le prononcent /painro/. Il est composé de penn, “tête, bout, extrémité” et de roh, en vannetais traditionnel, “roc, roche, rocher”, càd “l’extrémité du rocher”. Or, d’après les archives, ce lieu se nommait au XVIIe siècle Penroz où roz signifie “tertre, coteau”, comme on l’a vu dans l’exemple précédent ; soit “l’extrémité du coteau”. Il y a donc eu changement de nom. Or, en ce lieu affleurait le granit ; il a été exploité aux XVe et XVIe siècles pour fournir des pierres à la construction de la cathédrale de Vannes. La commune était entièrement bretonnante à cette époque et les elvinois ont donc transformé le toponyme pour l’adapter à la nouvelle réalité: passé de Penn-ar-Roz à Penn-ar-Roc’h, de “l’extrémité du coteau” à “l’extrémité du rocher”. Voilà de l’inattendu.
♦ Folle pensée, en Elven encore.
J’ai mis trois mois à comprendre cette appellation. Pour moi, ce n’était pas un nom de lieu. Le premier élément fol(le) vient du français, mais l’autre ? En cherchant dans la liste de l’INSEE, j’ai trouvé les noms Folperdrix, à Plaudren et à Surzur. Or, une des formes anciennes de ces deux noms était Faulbredery, en 1536. Alors, j’ai compris cette construction: fol + prederi, “souci, préoccupation”, soit “fol souci, folle préoccupation”. Ce nom de lieu se trouve à proximité du château fort de Largoet ; peut-être traduit-il les soucis que donnait le château à son propriétaire. En tout cas, c’est un nom de lieu inattendu et surprenant.
Cela montre la complexité de l’interprétation des toponymes.
Tugdual KALVEZ
Exemple d’évolution :
L’évolution linguistique du -D- à l’intérieur d’un mot.
• Un nom de famille : Petrus (latin) > breton PeDron > PeZron > Peron.
Soit la règle: D > Z > Ø disparition finale.
• Un nom commun : vx breton Bleid > Bleiz > Blei (cornouaillais).
• Un nom de lieu : latin Grada (‘degré’) > GRAZ (colline rocheuse) > Gra f. ; Grayo pl. St-Nolf Grazo (Vannes, 1513) Er Hra Grazieù, St-Nolf Grayeù pl., St-Nolf
Dernier ex. : vx breton REDONES > ROAZON en Basse Bretagne > ROAON RENNES en Haute-Bretagne
Conséquemment : il ne peut y avoir de -ZH- dans ROAZON ; c’est étymologiquement
impossible.
Il est parfois difficile de savoir quelle forme du toponyme adopter.
Un exemple: le nom de lieu de St-Nolf prononcé par les bretonnants du cru /Kohtchèreutch/.
Forme officielle : Cosquéric = prononciation des francisants.
Cosquer = “vieux lieu habité” ; –ic = diminutif.
La forme adoptée a été Kozhkêrig, soit la forme unifiée où chacun peut retrouver “sa” prononciation. Il s’agit, donc, toujours d’adopter la forme la plus adéquate, càd n’entraînant pas d’erreurs ni d’écriture ni de prononciation.
Il est souvent difficile de faire corriger une erreur.
Ex. le nom breton de la commune de MONTERBLANC, le nom officiel est une forme tronquée de MON(AS)TER(E) BLANC
Cette forme officielle est la traduction gallèse (pourtant en zone bretonnante) du breton MOUSTERWENN.
Mouster = “monastère” ; gwenn = “saint, béni” (et non “blanc”). Ce n’est pas la couleur du monastère.
En breton local, il est prononcé /chterwen/, en raison de l’accent tonique qui porte sur la dernière syllabe, ce qui a amené la disparition de la première.
Il est localement écrit « Sterhuen ». Si fait qu’il peut être compris par les bretonnants vannetais, comme: stêr = “rivière” + (g)wenn = “blanche”.
J’ai publié en janvier 2019 un article d’une page dans la revue communale, donnant l’origine, l’évolution et le sens de ce toponyme. La semaine dernière, début septembre, le correspondant local d’un journal régional a repris la vieille écriture erronée “Sterhuen” au lieu de Mousterwenn et prétendu que ce nom tronqué signifiait “monastère blanc”, pas monastère saint, béni !… T.K.
PANNEAUX
Les panneaux de commune
Au niveau des panneaux de communes, il est recommandé d’adopter une graphie moderne et non dialectale. Ce n’est pas toujours facile à faire adopter, d’autant que la décision appartient à la municipalité, laquelle n’a pas, en général, de gens compétents en la matière en son sein. Ainsi,
A Saint-Nolf, lorsque j’ai édité mon livre, la municipalité a décidé d’utiliser la forme traditionnelle connue des bretonnants de la commune: SENOLF. Celle-ci est, en réalité, une évolution de SENT MOLF, où sent est une forme ancienne de sant et Nolf une évolution de Molf. Je reprends le processus :
SENT MOLF > SEN MOLF > SEN NOLF > SENOLF.
Mais, la forme moderne est : SANT-MOLV, car le nom dérive en -V : ur Sant-nolvad (un Nolféen) ; ar Sant-Nolviz (les Nolféens) ; ur Sant-nolvadez (une Nolféenne) & ar Sant-Nolvadezed = les nol-féennes).
Le conseil municipal des enfants avait suggéré de poser à l’entrée de la commune un panneau souhaitant la bienvenue aux arrivants. J’avais profité de l’occasion pour proposer un texte bilingue à la municipalité:
BIENVENUE A SAINT-NOLF ! (avec un seul -F à Nolf, le deuxième introduit par la municipalité en 1830, sans aucune justification, étant fautif: on mettait –ff au Moyen-Age quand il y avait nasalisation ; ex.: Plogoff prononcé /plogõn/. Ce n’est pas le cas à St-Nolf : on ne dit pas Sant-Nõnlf, difficile à dire et inesthétique !).
Et, pour le breton : DONEMAT E SANT-NOLV !
Bienvenue se dit soit Donemat !, soit Donedigezh vat ! La forme la plus utilisée, malheureusement, est totalement erronée: Digemer mat, qui signifie « bon accueil ». Or, on ne dit pas aux gens « bon accueil » (ce qui serait ridicule), on leur fait un bon accueil… et on leur dit Donemat !
Mais, la municipalité n’a pas retenu la suggestion des enfants, pour des raisons budgétaires…
Les panneaux de lieux-dits
Si les panneaux de commune devraient être en graphie moderne, en revanche, en microtoponymie (noms de parcelles et lieux-dits) il peut être intéressant de conserver les formes traditionnelles, témoignages historiques de l’histoire de la langue.
Ces principes avaient été posés par la Section de toponymie de l’Institut Culturel de Bretagne, préexistant à la création de l’Office de la langue bretonne. A St-Nolf, c’est ce principe, demandé par les bretonnants de la commune, qui avait été retenu.
Ce peut être aussi l’occasion de rectifier quelques erreurs d’écriture. Exemples:
Le Varech
(rien à voir avec l’algue brune), corrigé en Er Varreg, qui désigne un lieu écobué. L’écobuage consiste à peler la terre à l’aide d’une houe (marr, en breton) pour enlever les mottes avec les herbes et les racines, à les faire sécher, à brûler le tout, puis à fertiliser le sol avec les cendres. D’où le toponyme féminin Marreg qui mute après l’article: Er Varreg en vannetais, Ar Varreg en KLT.
Ou de rétablir une forme ancienne traduite: le lieu-dit la Mare au Lièvre était Poullgad pour les bretonnants, càd la mare d’un dénommé Gat (1394) Le Gat (1462), etc.
Nous avons organisé des séances d’explication pour la population de la commune, souvent sensible à l’authenticité.
T.K.
FICHE DE RECHERCHE TOPONYMIQUE
(établir une fiche par nom de lieu)
N°….
Formes actuelles
Toponyme (forme officielle, liste municipale) :
…………………………………………………………..
Village/hameau/lieu-dit :
………………………………………………………………………………….
Cadastre du XIXe siècle :
…………………………………………………………………………………
Cadastre actuel et secteur cadastral :
………………………………………………………………………
Liste de l’INSEE :
……………………………………………………………………………………
Annuaire des téléphones :
…………………………………………………………………………………
Carte I.G.N. :
……………………………………………………………………………………
Carte d’état-major :
……………………………………………………………………………………..
Prononciation des bretonnants locaux :
……………………………………………………………………
Autres :
……………………………………………………………………………………
Formes anciennes et dates
Carte de Cassini :
…………………………………………………………………………………….
Dictionnaire topographique de Rosenzweig (1870) :
…..…………………………………………………
ʺLa noblesse bretonneʺ de R. de Laigle (XVe-XVIe s.) :
…………………………………………………
Registres paroissiaux (B.M.S.) :
…………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
Documents d’archives départementales (+ références) :
………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Interprétation du toponyme
Origine (+ date) :
……………………………………………………………………………………
Evolution (+ dates) :
………………………………………………………………………………
Hypothèses
Etymologie :
…………………………………………………………………………………….
Sens du toponyme :
…………………………………………………………………………………..
Graphie en breton populaire :
………………………………………………… …………………………
Graphie en orthographe unifiée :
…………….…………………………………………………………….
BIBLIOGRAPHIE ESSENTIELLE EN TOPONYMIE BRETONNE
Herve Ar Bihan.: Anvioù parrezioù ar Mor-Bihan (Hor Yezh, Nn162, Gouere 1985).
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Joseph Danigo : La toponymie de Saint-Avé (Société Polymathique du Morbihan, N°102, 1975).
Albert Dauzat et Ch.
Rostaing : Dictionnaire étymologique des noms de lieux de France (Librairie Guénégaud, Paris ; 2e édition revue et complétée, 1978). Limité sur la Bretagne.
Xavier Delamare : Dictionnaire de la langue gauloise (Editions Errance, 2001).
Albert Deshayes : Dictionnaire des noms de familles bretons (Le Chasse-Marée – Ar Men, 1995). Noms classés par thèmes. Utiliser l’index alphabétique à la fin du volume.
Albert Deshayes : Dictionnaire des noms de lieux bretons (Le Chasse-Marée – Ar Men, 1999). Utiliser les index alphabétiques: 1. Noms de lieux “purs” ; 2. Toponymes contenant un nom de personne.
Albert Deshayes : Dictionnaire étymologique du breton (Le Chasse-Marée – Ar Men, 2003).
Albert Deshayes : Dictionnaire des prénoms celtiques (Le Chasse-Marée – Ar Men, 2000). Cf. l’index.
Emile Ernault : Dictionnaire breton-français du dialecte de Vannes (1919), augmenté du supplément de P. Le Goff (réédition Brud Nevez, 1983).
Francis Gourvil : Noms de famille d’origine toponymique (Sté Archéologique du Finistère, 1970).
INSEE : Nomenclature des hameaux, écarts et lieux-dits…des Côtes-du-Nord, du Finistère, d’Ille-et-Vilaine, de Loire-Atlantique et du Morbihan (cinq volumes, fin XXe siècle).
Job Jaffré : Secrets et mystères de nos Kêr (Dalc’homp Soñj, t.1 1995, t.2), sur le Mor-Bihan.
Tugdual Kalvez : Noms de lieux et histoire de Saint-Nolf (Glad Senolf, 2003, réédition en 2004).
Tugdual Kalvez : Les noms de lieux d’Hañveg (Sevel e vouezh, 2007).
Tugdual Kalvez : Les noms de lieux de Langroez – La Vraie Croix (Langroez: Histoire et
patrimoine, 2014).
Tugdual Kalvez : Découvrons Vannes, ses hauts lieux et noms de lieux (Skol-Uhel Ar Vro / Institut Culturel de Bretagne, 2018).
Tugdual Kalvez : Elven, des noms de lieux à son histoire (Patrimoine Elven-Lanvaux, 2019).
Gwenolé Le Menn : Choix de prénoms bretons (Presses Universitaires de Bretagne, 1971).
Gwenolé Le Menn : Les noms de famille les plus portés en Bretagne (Coop Breizh, 1990).
Jean-Yves Le Moing : Les noms de lieux bretons de Haute-Bretagne (Coop Breizh, 1990).
Bertrand Luçon : Noms de lieux bretons du Pays Nantais (Yoran Embanner, 2017).
Marie-Thérèse Morlet : Dictionnaire étymologique des noms de famille (Perrin, 1991), français essentiellement, plus un certain nombre de noms bretons.
Jean-Marie Plonéis : La toponymie celtique. L’origine des noms de lieux de Bretagne (t.1 géographie physique, 1989 ; t.2 la flore et la faune, 1993, Editions du Félin).
Jean-Marie Ricolfis : Dictionnaire des mots français d’origine celtique (Cercle Lugos, 1995).
Yann Riou : Le K barré, d’hier à aujourd’hui (Association Lambaol, 1992).
Bernard Tanguy : Les noms de lieux bretons, t.1 toponymie descriptive (Studi N°3, C.R.D.P. Rennes, 1975).
Bernard Tanguy : Dictionnaire des noms de communes, trêves et paroisses du Finistère (Edition du Chasse-Marée – Ar Men, 1990).
Erwan Vallerie : Communes bretonnes et paroisses d’Armorique (Beltan, 1986).
Erwan Vallerie : Traité
de toponymie historique de la Bretagne (An Here, 1995). Le Corpus donne, pour chaque commune, les pages du Traité où il est question de la commune retenue.
Cette bibliographie donne des indications d’ouvrages imprimés. Il existe également des sites sur internet portant sur la toponymie.
T.K.